Isaac I. Brightside
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A g e : 17 ans
 |  Sujet: isaac -- dream on honey. (uc)  Ven 2 Oct - 17:04 | |
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ISAAC ISMAHËL BRIGHTSIDE ; 17 ans, 3ème année.
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ce que nous voulons savoir ;
épouvantard : « Me retrouver devant cette armoire en première année m'a traumatisé je crois. Je ne suis pas le genre de mec à me laisser facilement impressionner pourtant, mais je dois bien avouer que de voir ce meuble bouger m'a flanqué une des pires frayeurs de ma courte vie. J'avais 15 ans et à cette époque là, je pense que c'est toujours d'actualité d'ailleurs, mon cauchemar le plus horrible restait les vampires. Si bien que lorsque mon charmant professeur ouvrit la serrure d'un coup de baguette, un homme, tout de noir vêtu s'avança vers moi, levant ses mains blanchâtres et filiforme. Sa bouche grande ouverte, me dévoilant les moindres recoins de cette partie de son anatomie, y compris ses canines aiguisées et encore tâchées de sang. »
miroir du rised : « Ce n'est pour l'instant pas dans mes objectifs de réussir professionnellement. Je n'ai strictement aucune idée de ce que je veux faire plus tard, alors je pense sincèrement que ce miroir ne montrera rien d'exceptionnel à mon sujet, si ce n'est mon simple reflet dans quelques années avec une superbe femme et deux marmots. »
maison désirée : Bichedor
camp : Contaminés
race : Vampire
Dernière édition par Isaac I. Brightside le Ven 2 Oct - 17:21, édité 4 fois |
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Isaac I. Brightside
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| | Sujet: Re: isaac -- dream on honey. (uc) Ven 2 Oct - 17:04 | |
| ta p'tite histoire ;
Part one -- Going through the motions.
« Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence ! Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir. »
Philippe Aubert de Gaspé
La douce lumière du luminaire de ma chambre me réveille péniblement. Je me roule dans ma couette, je n’ai pas envi de me le ver ce matin. Je donnerais n’importe quoi, pourvu qu’on me laisse dormir encore un peu. La porte de la chambre s’ouvre, grinçant sur ses gonds et m’arrachant une grimace. J’entends mes parents qui murmurent mais je n’ai pas envi de les entendre. Tourné vers mon mur, j’attends qu’ils viennent me chercher. Je sais qu’on doit partir aujourd’hui, où, je n’en ai pas la moindre idée. Je sens que mon frère Raphaël descend de son échelle. Les lits superposés sont peut être un gain de place, mais certainement pas recommandé pour le partage des chambres. Les voix haussent d’un ton, mais je ne me force pas à comprendre leur contenu. Puis, mon père s’empare de moi, comme d’un sac de linge. Je feint de dormir encore, ainsi je n’ai pas à marcher jusqu’à la voiture en portant ma lourde valise. Il me dépose délicatement sur le siège arrière et maintient ma tête droite le temps de boucler ma ceinture de sécurité. Retirant lentement sa main, il veille à ce que je ne me fasse pas mal au cou. Quelques minutes passe, les portières claquent et le moteur se met en route. Je quitte alors mon Londres natal pour une ville de campagne.
Je résiste pendant une heure aux assauts répétitifs de mon frère pour me réveiller. Finalement, je jette l’éponge et fait mine de me réveiller. Je n’entends pas les boutades qu’on me lance de l’avant du véhicule, mes oreilles sont du genre sélectives. Je me contente de lui adresser ce regard peu avenant du bout de ma banquette. Finalement, je tourne la tête et me concentre sur ce paysage qui défile. Le soleil se lève à peine sur ces champs qui s’étendent à perte de vue. Mes yeux ont tendance à vouloir se fermer, histoire de profiter de ce calme pour se reposer encore une heure ou deux. Petit à petit, je me souviens. Nous devons aller chez nos grands-parents pour fêter nos anniversaires. Tous les ans, un peu avant la rentrée, nous nous rendons là-bas pour célébrer les anniversaires qui ont eu lieu durant l’été. En reportant mon regard sur mes parents, je me rends compte que ma mère a elle aussi choisit de se reposer. Ses pieds reposent sur le tableau de bord tandis que sa tête prend appuie sur la vitre. Mon père baille. Mon frère joue encore avec ses amis imaginaires. Il parle, sans arrêt. Même quand je lui demande de se taire, il continue. Je ne sais pas quoi faire pour parvenir à le faire taire une fois pour toute. J’ai déjà songé à lui dire que c’était stupide de parler tout seul. Mais je le fais aussi…
Décidément, rien d’intéressant n’arrive lors des trajets en voiture. Des champs encore et toujours à perte de vue, des vaches sur le bords de la route. Parfois des moutons. Un cavalier de temps en temps, en train de galoper en lisière de forêt. Mais tout ceci n’occupe l’esprit que l’espace de quelques secondes. Néanmoins, nous avons bien avancé. Nos grands-parents possèdent un chalet dans des hauteurs et nous entamons déjà l’ascension de la colline sur laquelle il est bâtit. Mon père baille, encore et encore. Cela ne me rassure pas, mais je me tais, je ne veux pas rajouter du stress à sa fatigue déjà avancée. Posant ma tête contre la vitre, je me surprends à me la cogner lourdement alors que je voulais y arriver tranquillement. Quelque chose ne va pas, ma mère crie, mon frère pleure. Je panique et cherche à comprendre ce qu’il se passe. Je veux crier. Je veux qu’on m’entende. Mais aucun son ne sort de ma gorge. La voiture dévale la pente, accélérant toujours un peu plus, vers cette forêt peu accueillante. Je ferme les yeux. Je sens que rien ne va. J’ai beau avoir seulement 8 ans, je sais que tout ne finira pas bien. Je me penche, coinçant ma tête entre mes genoux et je crie à mon frère de faire la même chose. Il s’exécute rapidement. Un choc puis, plus rien sinon le néant.
Ma tête me fait mal. Mon bras aussi. Et mes jambes. Il fait chaud. Je me tourne vers mon frère, paniqué. Ses yeux sont ouverts mais il est tétanisé. Je tente de reprendre mes esprits, mais ma tête refuse de suivre. La chaleur augmente encore. Je me dis que ça vient de moi. Je relève les yeux, clignant afin d’évacuer ce brouillard qui m’empêche de voir mes parents. Peu à peu, il s’estompe, me laissant voir leurs têtes encastrées dans le pare brise. Je détourne instantanément les yeux, ne voulant pas hanter mon esprit par ces images. Je détache ma ceinture rapidement, me rendant compte que cette chaleur émane en faite de l’avant de la voiture. J’attrape mon frère qui ne bouge toujours pas. Je le secoue, avec violence oui, mais il n’y a que ça pour le faire bouger. Il m’écoute enfin, se détache et passe par sa fenêtre brisée afin de s’extirper du véhicule. Je fais de même et le rejoint en un instant. Le bruit de l’explosion attire beaucoup de monde. Cette foule s’affaire lorsqu’elle se rend compte que nous sommes vivants. Ils viennent nous chercher…
***
Après le séjour d’une semaine à l’hôpital, nous sommes de retour dans notre maison londonienne. Raphaël ne se remet pas. Il pleure, chaque nuit, criant à gorge déployée, réveillant ainsi ma grand-mère et mon grand-père qui s’occupe de nous. Je pleure aussi, mais seulement quand personne ne me voit. Je suis l’aînée, ma grand-mère m’a dit. Je dois lui montrer l’exemple afin qu’il ne se laisse pas complètement tomber dans un trou noir. C’est le jour des funérailles. Alors que mon grand-père termine mon nœud de cravate, je regarde sur ma droite pour voir mon frère qui regarde étrangement un bijou de notre mère. J’attends que mon papy finisse et sorte de la pièce puis je vais le rejoindre et m’assoit à côté de lui. Mon bras s’enroule autour de ses épaules que je sens trembler, à nouveau sous le coup d’un sanglot. Il se laisse paresseusement tomber sur mes genoux et sert ce collier tellement fort que ses poings en deviennent blancs. Doucement, ma main vient effleurer la sienne, qui se détend progressivement et me laisse le loisir d’attraper l’objet. La chaîne glisse lentement entre mes doigts alors que mes yeux sont immédiatement hypnotisés par la pierre d’un bleue envoûtant qui se balance à l’extrémité d’un pendentif en argent. Mon frère sèche péniblement ses larmes, se relève et arrange ses cheveux en bataille avant de descendre sans dire un mot.
La cérémonie est douloureuse. Mon cœur bat à une vitesse affolante et ma vue se brouille à chaque regard lancés en direction des deux cercueils. Raphaël et moi sommes assis entre nos grands-parents qui nous fournissent en mouchoir et en paroles réconfortantes. Mais dès qu’une main amicale se glisse sur mon épaule, je ne peux m’empêcher de la rejeter d’un écart habile de mon buste. Qu’ils gardent leur compassion pour d’autres, ils ne savent pas ce que nous traversons. Peu après le défilé des proches de la famille, la maison se vide et il est temps pour nous de préparer nos affaires pour intégrer la maison sur la colline. Une tante éloignée s’avance avec deux paquets cadeaux sous le bras. Elle en donne un à Raphaël et dépose le second dans mes mains tendues. Nous nous réfugions dans notre chambre et ouvrons chacun notre surprise. Tandis que mon frère sort de son emballage un ours brun, j’en sors un noir. Le saisissant sous les bras, je regarde profondément ses yeux azurs. Soudain, un choc électrique me traverse, de part et d’autres de mon petit corps. Je lâche la peluche instantanément et me tourne vers mon frère qui me dévisage, également saisit d’une stupeur effrayante. Nous attrapons chacun notre ours par un bras et de notre autre main saisissons celle de l’autre. C’est ainsi que nous marchons, dans notre costume sombre, en direction de la voiture d’un blanc immaculé de nos grands-parents.
Je dors tout le long du trajet, me forçant à ne pas regarder dans le ravin où nous étions tombés quelques jours auparavant. La porte en bois sombre s’ouvre devant nous dans un grincement inquiétant. Nous avançons, main dans la main, dans la direction qu’ils nous indiquent pour rejoindre notre chambre. Moi qui avait toujours rêvé d’avoir ma propre chambre, je me retrouve penaud de voir que mon vœu s’est bel et bien réalisé. Un sourire illumine mon visage qui s’était éteint depuis un bon moment.
Dernière édition par Isaac I. Brightside le Dim 4 Oct - 15:14, édité 4 fois |
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Isaac I. Brightside
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| | Sujet: Re: isaac -- dream on honey. (uc) Ven 2 Oct - 17:05 | |
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Isaac I. Brightside
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| | Sujet: Re: isaac -- dream on honey. (uc) Ven 2 Oct - 17:05 | |
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Isaac I. Brightside
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Cailean J. Raibeart
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| | Sujet: Re: isaac -- dream on honey. (uc) Ven 2 Oct - 17:39 | |
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