| | | Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% |    |
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Zadig E. Hecht
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 | Sujet: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100%  Dim 27 Sep - 15:51 | |
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Zadig & Emerson HECHT ;
Dix-sept ans, troisième année.
.
Parce qu'on ne dit jamais tout,
Depuis quelques temps, j'ai rejoint les rangs des êtres appartenant aux ténèbres, et ce malgré moi je suis devenu ce qu'on nomme avec crainte mais fascination: un vampire.
Je fais parti de ce "clan" depuis cinq mois, ma transformation est donc très récente. Et je suis plutôt heureux que ce soit ma meilleure amie, celle qui représente tout à mes yeux qui a décidé de me transformer. Nous nous connaissons depuis l'enfance, et c'est à elle que j'ai confié toutes mes craintes, mes peurs face à l'avenir. Bien sûr j'étais à mille lieux d'imaginer ce qu'elle était réellement. De son côté, elle n'osait pas m'ôter la chance de pouvoir vivre sereinement en tant qu'humain et naître vivre et mourir. Pourtant, elle a décidé de me condamner au même sort qu'elle. Les raisons sont encore un peu floues pour moi mais je sais que si elle a pris cette grande décision c'est que quelque chose l'y a poussé. Aujourd'hui elle ne veut même plus m'adresser la parole malgré mes tentatives répétées pour lui parler. Je me rappelle encore les moments de ma transformation. C'était quelques mois avant d'entrer à l'école, j'avais reçu un colis dès le matin dans la pension où j'habitais désormais. Ce qui m'étonna puisque je ne recevais que très rarement des lettres. Il n'y avait pas d'adresses, de noms seulement une phrase "c'est pour ton bien". Intrigué, je remontais le paquet dans ma chambre. Lorsque je l'ouvris, je fus plus que décontenancé. Il contenait un jouet, un truc pour les enfants et qui bien sûr ne me serait d'aucune utilité. Je l'attrapais bien décidé à le jeter à la poubelle et c'est ce que je fis. Ce n'est que quelques jours plus tard, que je me rendis compte que mon comportement avait changé et que tout autour de moi était différent. J'évitais pendant plusieurs jours des accidents bizarres qui auraient pu entraîner ma mort avant de finalement recevoir une armoire sur la tête alors que je tentais d'attraper un pull tout au fond. Ce qui me parut étrange c'est de ne pas mourir sur le coup, je ressentais tout le temps la faim et aucune nourriture ne parvenait à la combler. Ce n'est que le jour où je plantais des canines atrocement longues dans le cou fin et blanc de la femme de ménage que je compris ce que j'étais devenu malgré moi et qui m'avait rendu ainsi.
le moldu que vous êtes ;
pseudo : Teddy Breeze
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comment avez-vous connu le forum ? De partenariat à partenariat et me voilàà !
suggestions quelconques : Rien le fofo est parfait  J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à choisir un personnage (celui de S. Stan me tentait beaucoup mais j'avais peur de ne pas être à la hauteur  )
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Dernière édition par Zadig E. Hecht le Ven 2 Oct - 13:48, édité 8 fois |
|  | | Zadig E. Hecht
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 27 Sep - 15:52 | |
| ce que nous voulons savoir ;
Cachés derrière des lunettes rectangulaires, les yeux du directeur me dévisagent sans aucune retenue. Cela a la fâcheuse tendance de m’agacer/me mettre mal à l’aise. Il esquisse un sourire et prend enfin la parole :
« Donc, Mr… »
Il ne termine pas sa phrase. Ah, oui, bien sûr, avec tous les élèves qu‘il voit, il a oublié mon nom. Avec un sourire poli, je réponds doucement :
« Zadig Hecht, monsieur. »
J'ai l'impression de répondre impertinemment mais il hoche la tête, comme s’il s’en rappelait, désormais, et me sourit de manière complice.
«Vous avez donc dix-sept ans, désormais, et vous rentrez en troisième année. Dites-moi, pourquoi pensez-vous que vous avez votre place à (j'aurais dit) Dendargent ou Bichedor ? »
Je fronce les sourcils, un peu surpris par la question. Je ne m’étais jamais trop demandé cela, respectant la décision du Psychoice. Après une courte réflexion, je me lance :
« De toute façon ce n'est pas vous qui décidez pour le Psychoice mais le Psychoice qui décide pour vous. A ce choix, je ne peux pas m'interposer. Je suppose que là où il m'a mit c'est là où je devais être. La décision est avant tout basée sur le caractère, la personnalité et probablement notre comportement face à l'inconnu. J'ai fait confiance au Psychoice sans réellement savoir où il allait m'envoyer et de toute façon personne ne peut s'interposer à ce qu'il décide.»
Il sourit à nouveau, et je me demande ce que cela peut signifier. Je pense juste qu'il n'a pas du remarquer que je lui ait fait un peu de léchage de bottes. Le mensonge c'est comme une seconde nature pour moi. Il ne me laisse pas le temps de réfléchir plus longtemps, puisqu’il enchaîne immédiatement :
« Si vous deviez m’en dire un peu plus sur vous… par quoi commenceriez-vous ? Je ne sais pas, moi, quel genre d’élève êtes-vous, quel ami ou quel ennemi êtes-vous ? »
Je le regarde, intrigué, me demandant pourquoi a-t-il besoin d’en savoir autant. Mais je finis par abdiquer, et je me lance, poliment :
« Je suis plutôt un solitaire, et d'après mes ex (sourire) je serai quelqu'un d'assez mystérieux, taciturne et parfois un peu lunatique. Mais elles disent toutes que c'est mon côté ténébreux qui les attire comme un papillon de nuit est attiré par les flammes. Comme élève je suis plutôt appliqué dans ce que j'entreprends, et j'essaie de ne jamais rien laisser au hasard. En tant qu'ami, je pourrai tout donner de ma personne, la loyauté est quelque chose de très important pour moi et lorsqu'on trahis ma confiance on me perd et ce de façon définitive. De ce côté là je dois dire que je suis assez rancunier. Pour ce qui est d'être un ennemi, disons qu'il ne vaut mieux pas tenter l'expérience. Je ne suis pas quelqu'un de spontané et c'est surement pour cela qu'on me trouve parfois légèrement froid et calculateur. Mais heureusement pour moi, je produis une certaine fascination, et je l'affirme sans prétention de ma part, cela m'est bien utile pour combattre ma solitude.
Je suis aussi ce que l'on pourrait appeler un coureur de jupons. J'aime les filles et les filles m'aiment quel mal y a-t-il à cela ? Je suis aussi un menteur né et je peux parfaitement décrypter les émotions qui passent sur les visages.
Le destin a décidé de mon sort et je ne peux qu'accepter ce qu'il m'a réservé. A savoir la damnation pour l'éternité. Et quitte à être damné autant le faire avec application non ?»
Je pense en avoir dit assez, ce vieux n’a pas besoin d’en savoir plus sur moi, aussi je décide de me taire, en observant ses réactions. Il se contente d’hocher calmement la tête, un sourire énigmatique aux lèvres, griffonne quelque chose sur une feuille et relève ses yeux vers moi.
« Étiez-vous heureux/heureuse avant de venir ici, à Aspera ? »
Surpris, je ne sais pas trop quoi répondre, sur le coup. Je regarde ailleurs et je réfléchis, me posant sincèrement la question. Est-ce que j’étais heureux, avant…?
« Heureux ? Je trouve que c'est un mot bien vaste. Je n'aime pas beaucoup m'étaler sur ma vie privée mais il y a quelques traces de mon passé que vous devriez peut-être connaître pour en savoir un peu plus sur qui je suis aujourd'hui.
Je n'ai jamais connu ma mère et jamais on ne m'a dit ce qu'il était advenu d'elle. Elle aurait tout aussi bien pu disparaître de la surface de la terre, car même en mettant toute la bonne volonté du monde je n'ai jamais pu la retrouver. J'ai été élevé par un père froid et calculateur. Notre nom signifiait quelque chose dans la société puisque chaque acte que j'entreprenais devait bien être étudié. Il ne fallait surtout pas que je fasse un faux pas sinon je m'attirais les foudres de mon père. Ne serait-ce que pour avoir un peu de grâce à ses yeux, je tentais pas tous les moyens de bien me faire voir en écoutant et en apprenant assidument ce que je devais connaître tout en essayant d'avoir une attitude convenable en public. Hélas, rien n'était bien à ses yeux. Il essayait de faire de moi un être froid et calculateur ce que je suis, malgré moi, devenu. Enfant j'étudiais chacun de mes gestes, chaque parole prononcée était pesée. Je ne devais rien laisser au hasard. La période de l'adolescence fut beaucoup plus rude lorsqu'un jour je me réveillais en me rendant compte que j'étais devenue la marionnette de mon père, je décidai d'aller à l'encontre de tout ce qu'il avait décidé pour moi. Me renier fut, je crois, la chose la plus facile qu'il ait du faire dans sa vie.»
Je n'ai pas besoin de lui dire plus que le strict nécessaire. Après tout il s'agit de ma vie, et ça ne me plaît absolument pas de devoir dévoiler les secrets de mon enfance devant un directeur ! Et puis, il faut dire que cette question m'a rendu profondément songeur. Devoir me projeter dans mon passé m'a procuré un sentiment de nostalgie et de colère. Je ne savais pas que des années je pouvais encore éprouver de la haine envers celui qui se prétendait mon père. J'ai l'impression que ma vie n'est devenue ensuite qu'une succession d'échecs, de regrets, de soupirs...
Une fois de plus, il hoche calmement la tête et j’en viens à me demander s’il m’a réellement écouté. Il écrit sur sa feuille et me regarde à nouveau.
Dernière édition par Zadig E. Hecht le Mer 30 Sep - 17:34, édité 3 fois |
| | | | Zadig E. Hecht
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 27 Sep - 15:52 | |
| « Et maintenant ? Je veux dire, à Aspera, comment vous sentez-vous ? Vous est-il arrivé de mauvaises choses, ici, ou au contraire, des choses exceptionnelles ? »
Qu'est-ce que c'était encore cette question ? Je ne voulais pas passer pour le lèche-bottes de service en disant qu'Aspera m'avait littéralement sauvé alors comme d'habitude je pèse mes mots:
« Aspera m'a beaucoup apporté depuis que je suis ici et pour être honnête c'est le premier endroit où je me sens véritablement à ma place. Je me souviens comme si c'était hier de ma première journée passée en ces murs. Je tentais de me repérer, et très vite je me suis rendu compte que de nombreux mystères et secrets résidaient à Aspera. Une véritable aubaine pour un curieux comme moi. Je me suis aussi très vite rendu compte que des êtres totalement différents pouvaient cohabiter (mais pas toujours en harmonie), c'est pourquoi j'ai appris à être sur mes gardes et à faire ma place ici.»
Lorsque je m'entendis prononcer des mots, j'eus l'impression de remonter à ma première année mais surtout d'être un horrible menteur. L'année même où j'ai rencontré celle qui m'a permis de faire des cauchemars toutes les nuits suivantes, de garder une colère profonde envers le monde entier mais surtout moi même...
- Spoiler:
- Dis moi ! Pourquoi as-tu la même photo, la seule photo que j'ai de ma mère !
- Je ne peux rien te dire. Il m'a fait promettre certaines choses...
- Je veux savoir qui tu es ! Ton nom ! Donnes moi ton nom !
La fureur se lisait sur mon visage, les poings serrés le visage rouge, mon cœur battait à tout rompre. Il fallait que je sache ! Pourquoi cette fille avait la seule photo que je possédais de ma mère ? Mais surtout qui était-elle ?
- Je te l'ai déjà dit. Mon nom est Violette Green.
- Tu mens ! Nous savons tous les deux qui tu es vraiment. N'est-ce pas ?
Elle resta interdite. Jusqu'à présent elle n'avait pas eu l'air effrayée par ma colère mais son visage affichait maintenant la surprise. C'était du bluff et elle ne le savait même pas. Je n'avais aucune idée sur son identité mais je voyais que j'allais bientôt la faire craquer.
- Zadig... Je ne suis pas en mesure de te dire qui je suis. Ce n'est pas à moi de te le dire mais à ton père...
- Comment connais-tu mon nom ?
- Zadig... Contactes ton père et vois si lui peut te dire la vérité !
Sur ces mots, elle tourna les talons c'est pourquoi je hurlais dans son dos:
- Cela fait des années qu'il est mort !
- Mort ?
J'avais toujours été très doué pour deviner les expressions sur des visages. Et ce que je vis m'étonna. De la tristesse. Une profonde tristesse. Qui aurait pu ressentir un tel sentiment envers un être tel que lui ? A moins que...
- Maman ?
Elle afficha un petit sourire peiné. Non ça ne pouvait pas être elle. C'était complètement idiot d'avoir pu penser cela pendant une seule seconde. J'attendis le coeur battant sa réponse.
- Zadig... je suis ta grande soeur.
- Ma quoi ? Je suis fils unique ! J'ai ressenti le poids du nom que je devrais porter toute ma vie sur mes épaules. LES MIENNES.
- Maintenant qu'il n'est plus là... je suppose que je peux rompre le contrat que nous avions passé et te dire la vérité.
Je lui tournais le dos. Les poings crispés, je savais qu'il fallait que je me calme avant que je comète quelque chose de complètement irréfléchi, l'irréparable.
- Il y a quelques années, juste après ta naissance en fait... J'ai fait un pacte avec ton... avec notre père.
- Pourquoi ?
Je m'étais retourné, maintenant que j'étais si proche de la vérité je voulais l'entendre le plus rapidement possible.
- J'y arrive.
Violette avait l'air bizarrement inquiète tout à coup comme si la vérité lui faisait peur. Mais elle ne pourrait pas cacher les choses plus longtemps.
- Nous avons décidé de faire un pacte. Je ne devais jamais chercher à te connaître et je devrais annoncer tout droit sur mon nom. En échange de quoi il me promettait de m'envoyer de l'argent chaque mois.
- Pourquoi ? Pourquoi avoir renoncé à tout ça ? Tu te fichais donc de savoir qui j'étais ? Que j'étais ton frère ?
- Je crois qu'il y a des choses plus importantes dans la vie que de savoir qui tu étais.
J'ouvris la bouche de stupeur mais elle continua sur sa lancée:
- Car juste quand tu naissais j'ai commis l'irréparable.
Le cœur battant, je sentais qu'elle approchait du but. Nous étions au sommet de la Tour Nord, je sentais le vent faire voler mes cheveux et je frissonnais malgré moi. Peut-être qu'après tant d'années j'allais enfin savoir !
- Notre mère... C'est moi. C'est moi qui l'ait tuée.
Je restais interdit, le temps semblait comme figé. Cette fille, cette fille qui prétendait être ma sœur avait été payée pour son silence et pour disparaître en m'enlevant ainsi ma mère et mon dernier espoir de la savoir en vie. Et tout à coup toute la rancœur, la haine remonta en moi pour se déverser sur elle. J'étais hors de moi. Je m'avançais prêt à lui faire du mal, je voulais qu'elle ressente toute la peine que j'avais en moi. Effrayée elle recula jusqu'au bord et tout se passa aussi vite que l'éclair. Moi qui avait toujours cru que ce genre de scènes se passaient au ralenti... Elle bascula tout à coup dans le vide. Comme ça sans que je puisse la rattraper. Je ne sais même pas comment fut sa chute. Je savais juste qu'elle avait disparu. Personne ne pu retrouver une trace d'elle. Elle qui voulait tant disparaître. Elle avait enfin réussi.
Me souvenir de cette Violette là me procure toujours plusieurs sensations la haine, la pitié, la culpabilité. Mais ce ne sera jamais de la haine. Heureusement des souvenirs un peu plus récents parviennent aujourd'hui à me faire sourire.
- Spoiler:
Appuyé contre le mur j'attendais que prochain prof arrive. J'affichais comme à mon habitude une attitude nonchalante, d'un gars blasé. Cela faisait surement son effet, car j'entendis quelques filles glousser dans le coin. Soudain je la vis ou plutôt la sentis. Son parfum. La meilleure et la pire des tentations. Ce sont ses cheveux qui étaient balayés par le vent qui m'apportèrent leur odeur jusqu'à moi. Je me redressais tout à coup. J'avais déjà vu cette fille. Toujours de loin, elle ne faisait pas partie de ma maison. Surement la raison pour laquelle je ne l'avais jamais véritablement remarquée. J'attrapais le premier ahuri qui me tombait sous la main et l'attrapant par le col de sa chemise je lui désignais du menton la fille:
- Elle. Qui c'est ?
Il répondit en balbutiant:
- Violette. Violette Cartwright.
Je lâchais le pauvre bougre qui s'empressa de disparaitre au coin du couloir. Je restais pensif. Une autre Violette. Les mains moites, je la vis à son tour disparaître au loin. Puis lentement un sourire carnassier s'épanouit sur mes lèvres. Que la chasse commence.
« Et sinon, vous avez un(e) petit(e) ami(e) ? Ou une(e) petit(e) ami(e), je ne sais pas, moi. » me demande-t-il avec un sourire taquin.
Non mais franchement quelle indiscrétion ! Je le regarde sourcil levé mais il a tout de même l'air d'attendre une réponse. Il n'a pas du se rendre compte que sa question est clairement déplacée.
« Depuis ma dernière expérience avec une fille... (raclement de gorge). Je me contente de papillonner de droite de gauche. Il n'y a jamais trop de poissons dans l'océan. »
Son sourire s’agrandit à ma réponse, et il reprend plus calmement, en me fixant droit dans les yeux :
« Diriez-vous que vous êtes fou ? »
Encore une question tordue. Apparemment cet homme doit les collectionner.
« Assurément. Et pour vous développer ma réponse je suis un être torturé qui aimerait agir sans se poser plus de questions que cela. Et puis qui peut prétendre être sain d'esprit ?»
Il a l'air de réfléchir quelques secondes à ma réponse mais il reprend très vite son interrogatoire:
« Pensez-vous avoir plusieurs personnalités ? »
Je lève les yeux au ciel. C'est vraiment une blague ou il me fait passer un test psychologique ? Peut-être qu'à la fin de l'entretien il va me prescrire des séances chez la psy scolaire. A cette pensée un fou rire silencieux me secoue durant quelques secondes.
«Je ne suis pas au bord de la schizophrénie mais j'ai toujours ce qu'on appelle une conscience. Si par ce simple fait on me qualifie de schizophrène... Cette conscience qui réside dans mon esprit m'interpelle à chaque fois que je vais commettre un acte plus ou moins grand. De là à savoir si je vais l'écouter ou pas... C'est une autre affaire.»
Encore une fois, il semble perdu dans ses pensées. Je ne suis même pas sur qu'il ait entendu ma réponse et quelques secondes plus tard il enchaîne:
« Vous préférez la Magie Noire ou la Magie Blanche ? »
Comme si j'allais lui dire le fond de ma pensée ! Pour tout être vivant mort ou je ne sais quoi encore, faire le mal est beaucoup plus facile que de faire le bien qui demande considérablement de faire un effort.
« C'est une question un peu tordue et je pense qu'il ne peut y avoir ni bonne ni mauvaise réponse. A mes yeux, la magie est un instrument, il n'en revient qu'à la personne de savoir quel usage elle en fera. Qui sommes nous pour déterminer que le noir c'est le mal et que le blanc symbolise le bien ? »
Il griffonne quelques phrases sur son calepin et je parviens à entrapercevoir quelques mots avant qu'il ne les recouvre de sa manche.
« De quoi avez-vous peur ? »
« Si cette question était un moyen comme un autre de me demander la forme de mon épouvantard, j'attends tout simplement de me retrouver face à une de ces créatures pour savoir ce qui m'attend.»
Hors de question pour moi de lui avouer que mon épouvantard se transforme en une fille qui a hanté tous mes cauchemars.
« Dragibus ou Fraises Tagada ? »
« Les fraises Tagada sont pour moi une véritable passion pour moi depuis l'enfance. Cela doit être ma plus grande faiblesse je crois (rires). En fait toutes les friandises moldus sont pour moi une tentation.»
« Bien, je vous remercie jeune homme. Vous pouvez retourner en cours, bonne journée. »
« Merci, au revoir. »
Dernière édition par Zadig E. Hecht le Mer 30 Sep - 17:36, édité 6 fois |
| | | | Nyx A. Svensson
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 27 Sep - 16:01 | |
|
Bienvenue jeune homme [: merci de l'inscription et courage pour commencer cette fiche ! Attention, les phrases du formulaire sont coupées et revenues à la ligne, il faudra que tu remettes tout en place pour faciliter notre lecture !
Bon jeu à toi
Ps: le code est bon
|
| | | | Zadig E. Hecht
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 27 Sep - 16:55 | |
| Ah je suis contente que le code soit bon (il était tellement éparpillé que j'avais peur d'avoir loupé un morceau ! J'ai du relire le règlement au moins quatre fois !  )
Pour le formulaire je sens que je vais passer un moment dessus !  Il m'inspire bien  |
| | | | Nyx A. Svensson
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 27 Sep - 17:06 | |
|
Attention à la porte quand même hein sait-on jamais XD !
Heureuse de t'entendre dire ça  prend ton temps mais n'oublie pas le délai des dates ça serait dommage qu'on est besoin de kicker your ass ...
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| | | | Zadig E. Hecht
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 27 Sep - 17:10 | |
| xD t'inquiètes je maîtrise mes sorties avec grâce et élégance (ou pas... xD)
Non, non je ne dépasserai pas les délais, en général j'adooore faire des fiches de présentation surtout quand le fofo me motive autant !  |
| | | | Nyx A. Svensson
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 27 Sep - 17:13 | |
| Je t'aime déjà toi ... quel exploit venant de ma part !
Bref bref on se voit bientôt en jeu j'arrête de te déconcentrer |
| | | | Zadig E. Hecht
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Mer 30 Sep - 17:41 | |
| Ah ah si tu m'aimes déjà je vais pouvoir me permettre de te demander un lien dès que je serais validé
Je pense avoir fini ma fiche. Elle est pas vraiment glorieuse  J'espère n'avoir rien oublié |
| | | | Cailean J. Raibeart
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Jeu 1 Oct - 20:16 | |
| Ta fiche est parfaite, cependant, il serait bien que tu ajoutes un peu comment s'est déroulé ta transformation, ou du moins, comment sont apparus tes premiers signes de vampirisation, etc.  Juste ajouter quelques phrases par rapport à ça. =)
Bonne modification. |
| | | | Zadig E. Hecht
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Ven 2 Oct - 13:49 | |
| | Voilà j'ai fait les modifications nécessaires et j'espère ne pas m'être trompé avec toutes les infos qu'il peut y avoir sur les vampires :S Au cas je réécrirais ce qui ne va pas |
| | | | Cailean J. Raibeart
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Ven 2 Oct - 17:47 | |
| Alors il reste encore des incohérences en fait. Ton amie ne peut savoir que ces boîtes peuvent te contaminer. Elles ont été créées il y a un peu plus de 17 ans... tu as forcément dû les toucher dés l'enfance et ton état de vampire évolue avec toi, après avoir touché le jouet en question. Bon je te renvoie au topic qui explique tout ça : https://light-up-the-darknes.forumactif.org/lexicon-f18/races-t23.htm
c'est mieux décrit... A la limite, elle aurait pu te mordre directement, et tu serais donc un tout jeune vampire.
J'espère que tu as mieux saisi. =) |
| | | | Nyx A. Svensson
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% Dim 11 Oct - 20:33 | |
| | Bah alors Zadig, tu n'as pas rectifié :S. C'est bien dommage ... |
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| | Sujet: Re: Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% | |
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| | | | | | Z A D I G - You always admire what you really don't understand - 100% | |
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