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L'ennui est un poison mortel ... (libre)

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Nyx A. Svensson

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Nyx A. Svensson

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MessageSujet: L'ennui est un poison mortel ... (libre) L'ennui est un poison mortel ... (libre) EmptySam 3 Oct - 0:56

Les pensées fusaient mais à peine arrivées elles prenaient leur envol et se mélangeaient à la volupté de la fumée de la Gauloise qui perchée sur le bec deNyx, se réduisait peu à peu en cendres ; le vent, au-dehors, soufflait une mélodie violente qui mettait dessus-dessous sa masse de cheveux blonds et fins, rayonnant entre deux faisceaux lunaires. La chair des extrémités de ses doigts se glaçait à force de rester en contact avec les basses températures environnementales qui s’abattaient sur les campagnes reculées de Suède, apportant avec elles, les neiges et le ciel gris, néanmoins pour ce bien être qu’il ressentait, la jeune blonde, était à prêt à payer n’importe quel prix. C’est en tout cas ce qu’elle prétendait, un petit défi personnel histoire de frôler langoureusement sans jamais pouvoir atteindre l’humanité et tous ses défauts, telle que la sensation de froid. Tout cela lui manquait en fin de compte, le frissonnement qui parcourt l’ensemble de son échine, se glissant sous sa peau avec une douleur glacée. Tout cela lui manquait au point de la rendre nostalgique. Ce qui explique ainsi la présence de la cigarette dans ses mains, Nyx l’avait fauchée un peu plutôt dans la soirée dans une des poches des gros bras de Dendargent.
Le cercle rouge brûlait le papier blanc effacé dans l’obscurité du mur d’enceinte du château, le goût âpre et singulier de la cigarette étanchait sa langue à d’autres plaisir plus dépravés et tentateurs tandis que ses poumons se noircissaient au fur et à mesure qu’il tirait sur le cylindre à tabac. Le silence régnait sur chaque dalle et pierre des lieux, Nyx pouvait tout entendre de là où elle était chaque respiration, chaque geste violement, chaque soupir, cela en devenait même exaspérant, elle devenait un vrai GPS sur pattes. Jettant le mégot au loin, elle laissa une dernière fois son regard s’égarer sur les cieux avant de faire machine arrière et rentrer sagement dans le bâtiment principal d’Aspera. La jeune femme s’efforçait à rendre intéressante sa balade mais ses yeux déjà ennuyés s’égaraient sur les couloirs déserts, vides d’une quelconque attraction possible, elle savait une fois de plus que tout ce cinéma ne servait à rien, aucune attraction ne pouvait étouffer sa peine ou sa douleur, elle n’était pas encore totalement déchirée par sa condition, elle ne l’avait pas subi assez longtemps pour cela, mais plus les minutes défilaient, plus elle se sentait perdre pied, les jours, les heures semblaient la distancer de plus en plus de tous ces camarades et le sentiment de solitude revenait toujours au galop. Sensation qu’elle tentait de chasser en s’occupant comme elle le pouvait, une cigarette par ci, un dessin par là, néanmoins, elle savait qu’elle avait toute une humanité pour le faire et le cercle vicieux recommençait sans cesse et cela depuis 3 ans..
La douleur martelait ses tempes, des larmes de tristesses montèrent aux yeux de la Veuvnoir, les lèvres pincées, elle s’adossa à un mur et prit de longues inspirations. Si seulement elle pouvait libérer sa peine, si seulement mais même respirer, qui était une habitude humaine, elle n’arrivait pas à se défaire or elle avait connaissance de l’inutilité de ce geste, elle n’avait point besoin de respirer puisqu’elle était morte.

« Merde » se maudit-elle avant de reprendre le cours de son chemin. Son doigt parcourait paresseusement les murs en glace du couloir, lorsqu’un bruit attira l’attention de ses sens développés, ce n’était presque rien, une respiration peut-être, cependant assez pour être suffisamment importante pour la vampire, qui retourna sur la trace de ses pas pour arriver jusqu’à la source du bruit.
LA jeune suédoise tomba nez à nez avec la porte du réfectoire, haussant ses sourcils d’un air étonné, elle ne se demanda qu’un quart de seconde ce que quelqu’un pouvait bien y faire là-bas avant de tourner la poignée de la salle et y pénétrer et ses yeux se posèrent délicatement sur une fine silhouette qui lui tournait le dos. L’odeur dégagée du corps ne lui était pas particulièrement familière, qui cela pouvait-il donc être ?
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Liven A. Roswood


Liven A. Roswood

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MessageSujet: Re: L'ennui est un poison mortel ... (libre) L'ennui est un poison mortel ... (libre) EmptyMar 20 Oct - 18:50

    Ses pieds nus caressaient les dalles froides du sous-sol, frissonnaient sous leur contact puis reprenaient leur envol d'un rythme décousu. Si elle aurait pu, si elle y aurait seulement pensé, elle aurait été danseuse vibrant sur les planches. Une vie de sauts, soubresauts et autres entrechats qui lui avait filé sous le nez ; une chose en plus qu'elle aurait en moins et c’était là le point presque final de l’histoire. Ersatz de rat d’opéra, elle ne faisait que glisser dans les couloirs du château à ces heures qui auraient pu lui valoir une énième retenue. Que voulez-vous, à une autre heure, ça n’aurait plus de charme. Peau blanche et chevelure sombre, elle était fantôme approprié au lieu tout autant qu'à l'heure et aux circonstances. Enfin, c’est comme cela qu’elle se voyait, virevoltant dans cette robe si légère pour le temps Suédois. Mais toute cette mascarade n’était rien d’autre qu’une de ces étapes qui passerait et qui n’avait de but plus précis que celui d’illustrer sa lente mais sûre glissade. Bien que dans cette situation ce fut plutôt la montée qui dominait la pratique : quittant la salle commune où trainaient encore quelques veilleurs sans intérêt et qu’elle traversa pieds nus, elle rejoignait ainsi l'étage supérieur de l'école éphémèrement déserte, assoupie. Des sous-sol, elle se dirigeait vers l'étage 0, cette étape que l'on présente comme première. Oui, même le Psychoice l’avait envoyée plus bas que terre.

    D'autoproclamée danseuse, elle devint funambule de l'instant lorsque, passant au-delà de l'étonnement de se découvrir au rez-de-chaussée alors qu'elle était partie sans but, elle se décida à entrer dans le réfectoire. Après avoir marqué une courte pause devant l'immense salle au silence peu commun, elle grimpa sur le banc qui l'accueillait matins, midis et soirs. Enfin si, à l'inverse de ce soir-là, elle daignait se présenter aux repas. Ainsi perchée, elle écarta lentement les bras un peu à la manière dont on représente cette idole chrétienne qu'est le Christ. Là, elle avança posant un pied devant l’autre, tanguant et feignant de survivre à une marche plus que périlleuse avec une grande facilité. S’autorisant quelques fantaisies, elle quitta par moment son perchoir pour en rejoindre un autre, plus grand, que la table incarnait. Durant sa traversée, elle entonnait cette comptine qu’elle trouvait si appropriée.

      London Bridge is falling down,
      Falling down, falling down.
      London Bridge is falling down,
      My fair lady.

    De nounou – il fallait bien quelqu’un pour s’occuper d’elle pendant les premières années de sa vie alors que sa mère s’appliquait consciencieusement à mourir - anglaise, la jeune femme avait grandi au son des comptines particulières aux britanniques et avait même développé un semblant d'esprit anglais. De ces berceuses, elle avait depuis tiré une interprétation toute personnelle et cela particulièrement pour cette histoire de pont. Sans doute trop sombre pour l’enfant qu’elle avait été, celle-ci tirait toujours un sourire à celle qu’elle était devenue. Tout ce qui lui manquait pour parfaire ses idées c'était l'identité de cette fair lady qu'elle ne pouvait bien évidemment pas incarnée. Non, ce n'était définitivement pas pour elle. Elle, elle se contentait de naviguer, virer et valser tout en s'écroulant à moitié. Mais toutes les choses, bonnes ou non d’ailleurs, ont cette affreuse manie de prendre fin et la chanson vint assez tôt à son terme. Sur les derniers instants, Liven se retourna et fit une révérence à son public fantôme. Enfin, l’adjectif perdit toute sa valeur lorsqu’elle s’aperçut qu’une vivante s’était glissée au sein de son audience. Une blonde aux yeux hésitant et oscillant entre le vert et le bleu l’observait.

      « Tiens, Nyx… Fille de la nuit, c'est bien ça ? Quoi qu'il en soit, l'heure de se nourrir est passée. »

    Perdant de la hauteur, elle rejoignit le sol se positionnant ainsi d’égale à égale avec l’autre Veuvnoir. Nyx était blonde, oui. She was a fair lady, in some way.
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